EISA
Les 27 juin et 7 novembre 2010 se sont tenus les premier et deuxième tours de l’élection présidentielle en République de Guinée, les premiers scrutins véritablement compétitifs depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1958.
L’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) a déployé une Mission continentale d’observation en réponse à une invitation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans son effort de renforcer l’intégrité du processus électoral. La valeur ajoutée de l’EISA dans l’observation de cette élection reposait précisément sur une longue expérience accumulée à travers l’appui à une quarantaine de processus électoraux en Afrique. De plus, l’Institut offrait l’avantage comparatif d’être la seule organisation panafricaine non étatique à avoir déployé une mission d’observation indépendante en Guinée et contribué, en cette qualité, au développement des bonnes pratiques en matière d’observation et d’organisation des élections.
La Mission était dirigée par Monsieur Denis Kadima, Directeur Exécutif de l’EISA, puis par monsieur Vincent Tohbi, Directeur Résident de EISA en RDC. Elle était composée de 20 représentants d’organisations de la société civile et d’organes de gestion des élections venus d’Afrique du Sud, d’Algérie, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Kenya, de Madagascar, de l’île Maurice, du Niger, de la République Centrafricaine (RCA), du Congo-Brazzaville, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Sénégal, de la Sierra Leone et du Tchad. Audelà de l’objectif global de l’évaluation de la crédibilité de l’élection, les objectifs spécifiques de la Mission étaient les suivants :
• Evaluer si les conditions sont réunies pour l’organisation d’une élection qui permet aux citoyens de Guinée d’exprimer librement leur volonté ;
• Analyser le déroulement de l’élection à l’aune du cadre constitutionnel, institutionnel et légal en vigueur et apprécier de la conformité de celui-ci aux standards internationaux et continentaux en matière d’organisation d’élections démocratiques ; et
• Déterminer si le résultat de l’élection est le fruit de la libre expression de la volonté des électeurs guinéens.
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