Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales du Japon
Résumé
1. Contexte
Depuis 1996, la population augmente rapidement dans les villes de Dubréka et Coyah et le quartier de Manéah qui constituent une zone métropolitaine de Conakry, mais l’aménagement de l’infrastructure a pris du retard; les installations existantes ont été mises en place en 1997, mais ne sont pas aménagées qu’une partie des villes de Dubréka et Coyah, et le volume d’eau desservi est largement insuffisant. Pour cette raison, beaucoup des habitants des zones concernées utilisent l’eau des puits locaux, mais la population étant concentrée et les réseaux d’égouts non plus aménagés, les puits sont contaminés et les habitants sont obligés d’utiliser de l’eau inadaptée à la consommation.
L’assurance de l’accès à l’eau potable aux habitants de ces zones vivant dans des conditions d’alimentation en eau très difficiles est un problème à résoudre d’urgence.
2. Problèmes rencontrés
(1) Au niveau national
Les problèmes de desserte suivants sont invoqués au niveau de pays.
Volume desservi insuffisant face aux besoins en eau des zones urbaines et rurales ;
Gestion fragile du système d’adduction d’eau, par exemple installations et équipements vieillis, mesure des débits faibles par rapport aux volumes fournis, et taux de collecte des frais d’eau bas ;
Faible volonté des habitants de payer les services publics tels que l’eau et l’électricité ;
Absence de services d’adduction d’eau 24 h sur 24 dans les zones urbaines.
(2) Zone cible
La consommation d’eau journalière moyenne dans les villes de Dubréka et Coyah a été de 833 m3/jour au total en 2016, ce qui correspond à environ 1/4 des 3.240 m3/jour au moment de la construction. Les raisons de cette forte baisse sont la diminution du volume d’eau captée, l’arrêt de forages suite à la chute de l’électropompe immergée dans le trou ou l’effondrement du forage.
Concernant le problème de maladies infectieuses d’origine hydrique au zone cible, le nombre de cas de maladies infectieuses d’origine hydrique pour 1000 habitants est de 38,3 cas dans la préfecture de Coyah et de 32,4 dans la préfecture de Dubréka, élevé par rapport à celui de la ville de Conakry qui compte de 23,2 cas.....
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