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L’objectif du présent état des lieux est de rappeler quelles sont les lois qui favorisent ou entravent la réponse nationale au VIH en Guinée en faveur des HSH, des professionnelles du sexe et des PVVIH. Il fait état des motifs les plus fréquents des violations des droits de l'homme signalées par les membres de ces groupes, et se fonde en grande partie sur les conclusions de deux groupes de discussion organisés en mars 2016 (l’un avec des HSH, l'autre avec des professionnelles du sexe), sur l’Enquête de surveillance comportementale et biologique (ESCOMB) de 2016, sur des entretiens individuels avec les PVVIH et leurs prestataires de services, sur un examen des sondages d'opinion publique, sur des études sociologiques, sur des textes juridiques relatifs aux groupes prioritaires en Guinée, sur des données connexes sur les groupes prioritaires et sur des rapports sur les droits de l’homme émis par des pays concernés.

Le présent état des lieux ne vise pas à faire une analyse exhaustive des droits de l’homme des groupes prioritaires. En effet, la recherche est trop insuffisante pour pouvoir saisir l’étendue et la fréquence des violations des droits de l'homme et la stigmatisation des groupes prioritaires qui en résulte. Il est plutôt destiné à présenter un certain nombre de questions fondamentales sur les droits de l’homme abordées par les membres des groupes prioritaires lors de récents groupes de discussion, pendant des entretiens et dans des rapports publiés dans les médias, ainsi que dans les données de pays voisins se trouvant dans la même situation. La stratégie nationale de plaidoyer élaborée par la consultante portera sur la construction d’une réponse aux violations les plus flagrantes, en particulier celles qui empêchent l'accès aux services liés au VIH.

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