MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE / BUREAU DE STRATEGIE ET DEVELOPPEMENT (BSD)
Les cours du riz au niveau international n’ont cessé de grimper depuis décembre 2006, créant des difficultés d’approvisionnement des marchés des pays en développement comme la Guinée et des capacités d’accès limitées pour les populations vivant pour la grande majorité, en insécurité alimentaire. Cette situation, ressentie à l’échelle mondiale, n’est pas sur le point de se résorber du fait d’une part, de l’accroissement des importations et d’autre part, des disponibilités en riz très limitées dans les pays exportateurs. Aussi, les cours internationaux du riz vont probablement connaître de nouvelles perturbations au cours des prochaines années.
En Guinée, malgré les efforts fournis dans le cadre de la sécurité alimentaire, la production de riz ne couvre pas entièrement les besoins sans cesse croissant des populations. Durant ces dernières décennies la consommation per capita de riz est passée de 92 kg en 1992 à 100 kg en 2008. Cette évolution s’expliquerait par la place qu’occupe le riz dans la nourriture des populations amis aussi de la faible productivité des autres cultures vivrières et au faible coût d’accès au riz importé. A cela s’ajoutent plusieurs autres contraintes notamment : la non maîtrise de l’eau, la faiblesse du système d’approvisionnement en intrants et en matériels agricoles, les difficultés d’accès au crédit, etc. Or le pays dispose d’un potentiel en terres aménageables évalué à 364 000 ha, d’une pluviométrie abondante variant entre 1500 mm et 4000 mm de hauteur d’eau et d’un ensoleillement favorable à la riziculture.
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