La Banque mondiale
Ce rapport examine l’ampleur des disparités entre les sexes, leur impact économique, et propose des politiques pour améliorer l’égalité des sexes en Guinée. Bien que le gouvernement guinéen ait pris des mesures pour promouvoir l’égalité entre les sexes, d’importants défis persistent. Le mariage des enfants est très répandu chez les filles, ce qui empêche celles-ci de suivre une scolarité normale et se traduit par l’un des taux les plus élevés de grossesses précoces au monde. En outre, les mutilations génitales féminines sont presque universelles et ont un coût sociétal élevé pour la santé des femmes. Les filles qui atteignent l’âge adulte ont un niveau d’éducation inférieur à celui des hommes, des salaires inférieurs et une productivité agricole inférieure. La réduction des inégalités entre les sexes en Guinée pourrait potentiellement accélérer la croissance du PIB par habitant de 0,6 point de pourcentage par an ou de 10,2 % au total d’ici 2035, selon les résultats des estimations d’un modèle d’équilibre général calculable (EGC). Il s’agit d’un taux de rendement du capital investi de 8,2 % par année. Les recommandations politiques pour combler le fossé entre les sexes mettent l’accent sur les changements législatifs et les programmes visant à accroître la productivité des femmes adultes, à réduire la prévalence du mariage des enfants, des grossesses précoces et des mutilations génitales féminines/excision.
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