MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT PRE-UNIVERSITAIRE ET DE L’EDUCATION CIVIQUE
La Guinée reste confronté à un défi d’amélioration des performances du secteur de
l’éducation malgré les progrès réalisés ces dernières années dans le domaine de l’éducation.
Le Taux Brut de Scolarisation (TBS) par exemple est passé de 72% en 2001 à 79% en 2005.
C’est dire alors que les résultats obtenus sont impressionnants en termes quantitatifs.
Cependant, les progrès sont plus limités en termes d’amélioration des apprentissages des
élèves du primaire, notamment en lecture. La qualité de l’éducation est plus nuancée en raison
de multiples facteurs dont notamment : (i) le ratio élèves/maître ; (ii) le ratio livres/élève ; (iii)
le contenu pédagogique ; (iv) le redoublement ; (v) le genre ; (vi) le lieu de résidence ; (vii) le
niveau de revenu, etc.
Concernant la gestion pédagogique du système éducatif guinéen, le RESEN1 Guinée a noté
que "la question de la gestion pédagogique n’est pas directement celle de la qualité de l’école
ni celle des moyens matériels à mobiliser pour créer un contexte favorable à l’enseignement.
Elle est celle de la régulation des pratiques et des incitations des acteurs, notamment ceux
engagés au niveau local. Ce qui est au centre des questions de gestion pédagogique, c’est : i)
la transformation des moyens mobilisés en résultats scolaires tangibles au niveau des
établissements individuels, et ii) de faire en sorte que cette transformation soit à la fois
homogène entre établissements et évidemment, optimale (niveau maximum de résultats chez
les élèves compte tenu des moyens disponibles dans l’établissement et des caractéristiques
sociales et contextuelles de son public d’élèves).
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