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Rapport National de la République de Guinée sur l’examen à mi-parcours de la mise en oeuvre du Plan d’actions d’Istanbul 2011-2020
Ministère de la Coopération
Economie-Commerce-PME | Etat des Lieux/Etudes
630 326 Publié en 2015

RESUME EXECUTIF

Depuis l’adoption en 2011 du plan d’actions d’Istanbul, l’atteinte de ses objectifs a été au nombre des priorités du Gouvernement guinéen. A cet égard, ils ont été au coeur de la Stratégie nationale de Réduction de la Pauvreté (SRP) et du plan quinquennal 2011-2015.

La mise en oeuvre du programme de réformes économiques et financières amorcé à cette occasion a permis d’enregistrer d’importants résultats dans la relance de la croissance économique (4 % en 2011 et 2012, et 2,5% en 2013), la réduction de l’inflation de 20,8 % en 2010 à environ 8,5% en 2015), la stabilité du taux de change, etc.

Ces performances ont permis d’atteindre (i) le point d’achèvement de l’Initiative des Pays Pauvres très Endettés (IPPTE) dès septembre 2012 qui a entrainé l’annulation des 2/3 de la dette extérieure ayant ainsi permis de faire face aux dépenses sociales, (ii) la signature du 10ème FED et (iii) l’accès du pays à de nouvelles sources de financement ;.

Cependant, dans l’ensemble, la mise en oeuvre du plan d’actions d’Istanbul s’est heurtée à un contexte international, régional et national difficiles.

Au plan international, les pays développés ont été confrontés ces dernières années à de graves crises économiques et financières, qui ont sensiblement affecté le volume de l’aide publique au développement.

Au plan régional, le pays a abrité de nombreux réfugiés, conséquence des conflits dans les pays voisins, notamment en Guinée-Bissau, en Côte d’Ivoire et tout récemment au Mali.

Au plan national, le pays fut confronté à des crises sociales dont les conséquences se sont traduites par un net ralentissement de la croissance économique, suivies d’une détérioration sensible des conditions de vie des populations.

De plus, dès 2014 le pays a été frappé par l’épidémie de fièvre à virus Ebola entrainant de nombreuses victimes humaines et la déstabilisation de l’économie.

Au total la mise en oeuvre du plan d’actions d’Istanbul a souffert des facteurs de fragilité dont les plus importants sont : (i) la faiblesse des institutions de l’Etat pour garantir la stabilité et orienter et promouvoir le développement ; (ii) le faible dynamisme du secteur privé ; (iii) une faible performance de l’économie avec une prépondérance du secteur primaire et du commerce ;

(iv) la forte rigidité du marché du travail constitué en grande majorité d’emplois indépendants et d’aides familiaux relevant du secteur informel ; (v)la faiblesse des budgets alloués aux secteurs sociaux qui n’a pas permis de faire face à la demande sans cesse croissante en infrastructures sociales, au renforcement des capacités des ressources humaines, à l’amélioration des capacités en ressources matérielles et à l’amélioration de la qualité des services offerts ; (vi) la faible capacité de mobilisation des ressources tant intérieures qu’extérieures ; (vii) la faible capacité d’absorption des ressources extérieures ; (viii) la faible résilience aux changements climatiques ; (iix) Les problèmes de gouvernance sont devenus préoccupants depuis de nombreuses années en ce qui concerne les administrations publiques, la justice et les forces de défense et de sécurité, les élections, la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence.

La réalisation de ces actions a permis d’améliorer l’environnement des affaires (Doing Business, conformité à l’ITIE, application des normes OHADA).

Par ailleurs, la République de Guinée a participé activement (i) à la troisième conférence des Nations unies sur le financement du Développement en juillet 2015 à Addis Abeba, (ii) au sommet des Nations Unies consacré à l’agenda Post 2015 en septembre 2015 et (iii) à la 21ème session de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.

De même, le Gouvernement de la République de Guinée adhère à l’Agenda post 2015, aux ODD, à leurs stratégies de financement, aux principes et au plan d’actions de la COP 21, conformément à la position commune Africaine y afférente et à l’Agenda 2063 de l’Afrique, lesquels insistent de tenir compte des spécificités, des réalités et des besoins du continent et des pays africains........

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