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Le soutien à la liberté des médias recule en Guinée
Afro Baromètre
Chaine Pénale | Etat des Lieux/Etudes
833 371 Publié en 2019
Le paysage médiatique guinéen a tardé à se structurer. La libéralisation des ondes n’a eu lieu que récemment et s’est déroulée dans un contexte politique très instable et souvent violent. Dans cet environnement, qui a impacté la situation économique du pays, le secteur médiatique tente de se développer afin de rattraper son retard structurel, technologique, et institutionnel. Les émetteurs d’information et de divertissement ont été libéralisés en 1991 pour la presse écrite et à partir de 2005 pour les médias audiovisuels. On recense aujourd’hui une trentaine d’hebdomadaires et deux quotidiens. Depuis 2006, 41 licences pour les radios privées ont été délivrées à Conakry et 19 à l’intérieur du pays. Le développement de ces radios vient s’ajouter à celui, soutenu par les coopérations internationales à partir de 1992, du réseau de la Radio Rurale de Guinée (RRG), aujourd’hui constitué de 23 stations qui diffusent dans 20 langues. Les médias en ligne (dont les serveurs sont souvent hébergés à l’étranger) sont abondants, et plusieurs médias abandonnent leur version traditionnelle (papier ou ondes) pour n’être plus diffusés qu’en ligne. En dépit de ce progrès dans le paysage audiovisuel, la Guinée se situe à la 107ème place (sur 180 pays) du Classement Mondial de la Liberté de la Presse (Reporters Sans Frontières, 2019), une vingtaine de places en dessous de 2013 (86ème). S’il n’y a pas de journalistes emprisonnés en Guinée, des menaces et des violences régulières continuent de peser sur les professionnels (Leroy, Matras, Fra, Curtis, & Camara, 2015). Au cours du dernier round d’enquêtes Afrobaromètre, l’on a constaté qu’en Guinée, la radio constitue le média informatif le plus suivi, malgré une baisse des audiences des médias traditionnels et une hausse de l’Internet et des réseaux sociaux comme sources informations. La majorité des Guinéens affirment que les médias sont plus libres que par le passé, mais les citoyens sont minoritaires à défendre la liberté des médias de publier toute opinion ou idée sans le contrôle du gouvernement et d’insister à la divulgation des informations détenues par le gouvernement.
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