Banque Mondiale
Les foyers pauvres consacrent en moyenne 19 % de leurs revenus aux déplacements urbains (12 % pour les non-pauvres), ce taux atteignant 30 % pour un ménage pauvre sur quatre. Et pourtant, la mobilité motorisée des ménages pauvres est fortement restreinte. Par individu, les ménages pauvres consacrent deux fois moins d’argent aux TC que les nonpauvres : ainsi, en proportion, les pauvres sont moins nombreux dans les transports collectifs que les citadins plus favorisés.
Ces résultats sont un constat d’alerte majeur sur la pression monétaire exercée par une mobilité indispensable pour accéder à une activité et donc survivre. La contrainte budgétaire limite fortement la consommation de transport des citadins les plus pauvres. Relâcher cette contrainte ne peut passer que par un accroissement des ressources de ces populations, ou par des mesures de réduction des tarifs.
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