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RAPPORT 2019 SUR LES DROITS DE L’HOMME – GUINÉE
USA
Chaine Pénale | Cadre Juridique
765 410 Publié en 2019

RÉSUMÉ ANALYTIQUE

La Guinée est une république démocratique constitutionnelle qui se trouve aux premiers stades de la démocratie après plusieurs décennies de régime autoritaire.

En 2015, le président Alpha Condé a été réélu avec 58 % des voix. L’élection a été considérée dans l’ensemble comme libre et équitable. Les élections législatives, qui ont eu lieu pour la dernière fois en 2013 et étaient prévues pour la fin 2018, ont été repoussées indéfiniment. Des élections municipales, prévues à l’origine en 2010, se sont tenues au mois de février 2018. Elles ont elles aussi été généralement considérées comme libres et équitables, malgré des allégations de fraude. Après la publication des résultats, des protestations ont éclaté dans l’ensemble du pays, l’opposition alléguant que le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée, s’était rendu coupable de complot en vue de commettre des fraudes électorales.

Le ministère de la Défense supervise la gendarmerie, tandis que la police nationale relève du ministère de la Sécurité. La gendarmerie et la police nationale sont conjointement responsables de la sécurité intérieure, mais seule la gendarmerie peut arrêter des policiers ou des militaires. Si l’armée est responsable de la sécurité extérieure, elle a également des responsabilités au niveau de la sécurité intérieure. Les autorités civiles ont exercé un contrôle efficace des forces de sécurité.

Les problèmes notables en matière de droits de l’homme ont compris notamment : des actes de torture supposément commis par les services de sécurité du gouvernement pour obtenir des aveux, des arrestations arbitraires et le recours à la force excessive par le personnel de sécurité du gouvernement, d’importants problèmes concernant l’indépendance du judiciaire, des restrictions de la liberté d’expression et de la presse, une ingérence considérable dans le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, la corruption endémique à tous les niveaux du gouvernement, de fréquentes affaires de viol et de violence à l’encontre de femmes et de jeunes filles conduisant rarement à des poursuites judiciaires, la pénalisation des conduites sexuelles homosexuelles, et le travail forcé, notamment le travail forcé des enfants.

L’impunité des pouvoirs publics a continué de poser problème. Le gouvernement a pris des mesures minimales pour poursuivre en justice ou punir les officiels qui avaient commis des abus au cours de l’année ou des années précédentes.

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